Article paru dans le Ouest-France le 29 janvier 2018.
Samedi après midi, rendez-vous sur le site de Montgazon. Cinq gaillards s'équipent de combinaisons, bottes, serpes, débroussailleuses et autres tronçonneuses. « À nous les bords de l'Yaigne ! Nous allons rendre à la rivière sa liberté et son courant ! »
Le travail a déjà commencé lors de précédents rendez-vous, et il est évident sur les tronçons traités. On voit le paysage à travers les futaies. « Il faudra trois ans », explique Jean-Jacques Auché, président de l'association pour sauver l'Yaigne. « Nous rassemblons 17 volontaires qui viennent, quand ils le peuvent, donner quelques heures. Nous n'avons pour l'instant que notre matériel personnel. Cependant, certains propriétaires nous laissent le bois débité. Il pourra être distribué aux bénévoles ou revendu. »
Jean-Jacques, Terii, Jean-Bernard, Thomas Camille ne ménagent pas leurs efforts. Les fagots, le gui, les branchages s'amoncellent sur la berge. « On ne fait pas n'importe quoi, insiste Jean-Jacques Attention aux buissons où viendront nicher les oiseaux ! »
Inattendu, « notre action mobilise des propriétaires qui se sont mis aussi à élaguer et nettoyer les berges. C'est super ! »